JET FM La radio curieuse 91.2 fm Nantes et agglomération nantaise

Squat pour ses détracteurs, centre social autogéré pour ses soutiens, La Maison du peuple de Nantes était un lieu à part en plein centre-ville de Nantes.

L’ancien collège vide depuis 2013, propriété du Diocèse située près de la place Graslin, a été investi illégalement en octobre 2019 par des gilets jaunes. ils ont rapidement été rejoins par une vingtaine d’associations locales, notamment écologistes, qui ont ainsi pu bénéficier d’un hébergement : Greenpeace, Alternatiba, Extinction Rebellion, Attac, Nantes en commun.e.s, etc.

Pendant près de 2 ans, la Maison du peuple a abrité des dizaines de migrants et SDF (environ 1 000 au total) et crée du lien avec des services sociaux et de soins. Elle a aussi développé des événements et activités ouvertes : potager, atelier de réparation vélo, récup et dons de vêtements, concerts, expositions, sport,....

La maison du peuple a été expulsée au cœur de l’été, le 28 juillet, sur décision de justice à la demande du diocèse. Les associations qui la portaient restent actives et mobilisées. Elles demandent aujourd’hui à la Ville de Nantes la mise à disposition temporaire et légale d’un nouveaux lieu... sans succès pour le moment.

NB : la Ville de Nantes n’a pas répondu à nos sollicitations.

Pour en savoir plus : page Facebook de la Maison du peuple de Nantes

2e partie d’émission ( à 28 min et 30 sec) : Transport maritime, danger public et bien mondial

C’est le titre d’un atelier proposé lors de l’université d’été des mouvements sociaux qui se tenait à Nantes à la fin du mois d’août. L’occasion de mettre en lumières les dérives de ce secteur qui emploie près de 2 millions de personnes en s’affranchissant très largement des normes sociales et juridiques.

Quelques échos avec des représentants d’Attac Saint-Nazaire et de l’ITF (fédérations international des ouvriers du transport).

Pour en savoir plus :

Transport maritime, danger public et bien mondial, un livre de François Lille et Raphaël Baumler, paru aux éditions Charles Léopold Mayer en 2005.