JET FM La radio curieuse 91.2 fm Nantes et agglomération nantaise

Courant avril, Nantes Métropole organisait « les assises métropolitaines de la politique de la ville ». L’occasion de lancer un appel « pour un engagement national renouvelé au service de la cohésion sociale ». Des élu-e-s de la métropole nantaise et de villes d’Ile de France comme Sarcelles, Cachan ou Paris, ont souhaité tirer la sonnette d’alarme quant à une situation de désespérance dans certains quartiers de la politique de la ville sis sur leur territoire. Ils souhaitent un nouvel engagement de l’Etat dans la durée avant les élections de 2012.

En matinée, après le lancement de « l’appel de Nantes » en faveur des quartiers, un état des lieux nuancé de la politique de la ville a été dressé par 2 chercheurs, prenant appui sur le rapport des députés Pupponi et Goulard sorti fin 2010. L’après midi était consacré à des ateliers autour de 5 thématiques. Ateliers au cours desquels étaient conviés notamment des associations très investies sur leurs territoires. Une journée ponctuée d’animations et de petite restauration proposées par des associations des quartiers de l’agglomération nantaise.

Rencontre avec des participant-e-s à ces assises : élu-e-s, responsables associatifs ou tout simplement visiteur-euse-s intéressé-e-s par la thématique (Patrick Rimbert, 1er adjoint à la ville de Nantes chargé de la politique de la ville et vice président de Nantes Métropole ; David aka Docteur Mab de Rapacité Production ; Christine Ammour, artiste plasticienne ; Armelle Cartel, Présidente de l’association départementale d’aide aux victimes d’infraction ; Pierrick Toussaint, délégué fédéral de la fédération des centres sociaux de Loire Atlantique ; Jean Baptiste Bouyer et Farid Ben Zekri, respectivement président fondateur de l’association « un parrain, un emploi » et salarié de l’association, en charge des publics des quartiers prioritaires de la politique de la ville ; Marie Hélène Nivollet, déléguée générale de l’association Tissé Métisse à Nantes). Nous leur avons demandé la raison de leur présence sur ces assises, leur perception de la politique de la ville, des évolutions ou régressions constatées ces dernières années.