Divertimento 12 nov à 21h : La musique tsigane
En route vers les contrées musicales du dernier peuple poétique d’Europe. Du Rajasthan à l’Andalousie en passant par la Bohême, voyageons sans contraintes dans la musique la plus syncrétique et intense qui soit.
Depuis leur exil du Sind vers 900-1000 ans, les peuples Roms n’ont cessé de divertir musicalement les Perses, les Mongols, les Ottomans puis finalement les Occidentaux. En reprenant à leur compte les traditions musicales et les instruments de leurs lieux de passages, ces peuples nomades ont donné naissance à des musiques d’une richesse inouïe, liées en partie à leurs interprétations sans triche et empreintes de la souffrance de leur condition de vie. Entre tradition et improvisation les musiciens tsiganes s’adaptent et inventent sans cesse, au-delà des écoles, au point de fasciner de nombreux compositeurs et musiciens au XX ième siècle ( Bartok, Enesco, Ravel) et d’influencer la contre-culture américaine dans les années 60 (Jimi Hendrix, Tim Buckley. les hippies, le psychédélisme...). Il faut cependant attendre les années 90 pour que les enregistrements touchent un plus grand public.
Track list :
Kimero-Maharaja
Bubamara-Chat noir, chat blanc
Hora de la constanta-Ion Petre Stoican
But Roma-Ljiljana Buttler
Mugur Mugarel-Taraf de Haïdouks
Ciganine, sviraj, sviraj-Ljiljana Buttler
Fraîcheur de la nuit-Aliocha Dimitrievitch
Por cumplir con dios-Tia Anica La Pirinaca
Nakalavishe-Esma Redzepova
Hungaria-Django Reinhardt
Toniou hir da file dragomir-Taraf de Caransebes
Carolina-Taraf de Haïdouks
Ederlezi-Goran Bregovic
Documents joints
-
musique tsigane (MP3 - 109.6 Mo)
SALON D'ECOUTE
- Aucun audio !
DERNIERS ARTICLES
- 16.06 Divertimento 17 juin : Spéciale Hellfest n°2 : Black is beautiful...in hell !
- 10.06 Divertimento 10 juin à 21h : Bon anniversaire Richard !
- 3.06 Divertimento 3 juin à 21h : Les musiques de la Nouvelle Vague
- 27.05 Divertimento, 27 mai à 21 h : Les musiques des séries télévisées, une science commerciale ?
- 19.05 Divertimento, 20 mai à 21h : Arnold Schoenberg, le révolutionnaire malgré lui.