Théâtre à l’oreille, décembre 2017 : Le travail
Théâtre à l’oreille vous présente ce mois-ci des textes autour du thème du travail !
Nous avons choisi trois œuvres : La première est de Sylvain Levay, intitulée « Au pays des » in « Comme des mouches, pièces politiques » nous parle du harcèlement au travail pouvant pousser jusqu’au suicide. « Au pays des » nous emmène dans un parc d’attractions. Que se passe-t-il quand l’un des héros souriants, poussé par un management pervers, se tire une balle dans la tête ? « The show must go on », pour la direction. « Le spectacle avant tout, diront les collègues coincés dans leurs costumes et leur vie de robot.
La deuxième œuvre, "L’amour dans une usine de poissons" d’ Israël Horovitz évoque "la relation étroite entre la perte du travail et la perte de l’espoir", quand se dévoilent les destins de femmes et d’hommes avec leurs difficultés et leurs histoires d’amour. Ce drame de la condition ouvrière ( la crise de l’industrie vécue par les salariés d’une usine de conditionnement de poisson surgelé) se présente sous la forme d’une comédie où le rire le dispute à l’absurde.
Le troisième extrait est tiré d’une œuvre d’Emmanuel Darley : Flexible hop hop. C’est une comédie burlesque sur le monde du travail, l’usine, les gestes répétés pendant toute une vie. La musicalité de la langue d’Emmanuel Darley, les rythmes des personnages et la volonté de faire rire sur ce que ce monde peut avoir de violent ne sont pas sans évoquer l’univers de Tati ou Chaplin. Maurice et André travaillent dans l’usine des frères klang. Les machines ont été supprimées, trop chères, trop de place. Alors, nos deux hommes fabriquent des klangs faits main.
Les deux premiers extraits ont été enregistrés dans les locaux de Jet FM par Jacques Cassard Yves Camus, Josée Foucher et Danièle Rialland pour le premier texte, Marie Boussicaut, Alain Brillet, Annick Cherfaoui, Josée Foucher, Fabienne Georgin,, Catherine Jahan, Stéphane Jaouen, et Guylaine Morillon pour le 2e texte. L’extrait de Flexible hop hop a été enregistré par l’association des voix dans la nuit pour l’association Valentin Hauy en 2014. Le texte est lu par Charles Mauris et Michel Autem.