PCQLC - TRAVAILLER MOINS
Plus Chaud que le Climat revient pour une nouvelle année, et s’attaque à un sujet de rentrée : le travail
Diminuer notre temps de travail, et donc notre production, pour diminuer notre impact sur le climat, voilà le sujet de cette nouvelle chronique.
Si nous travaillons autant, et qu’il est souvent question d’augmenter notre temps de travail, par semaine et sur notre durée de vie totale, c’est en vertu de la "croissance économique" : celle qui permet l’enrichissement du pays et de ses citoyens - pour certains, celle qui nous permettrait simplement d’éviter "la tiers-mondisation" et de maintenir un minimum de qualité de services publics.
Parallèlement, la crise climatique nous enjoint à décélérer notre rythme de production, à l’échelle mondiale. La diminution du temps de travail semble donc une bonne idée, si ce n’est une nécessité.
Mais travailler moins, collectivement, ne reviendrait-il pas à choisir, collectivement, la baisse du PIB (c’est à dire l’appauvrissement du pays) ? Et cette baisse du PIB ne risquerait-elle pas d’entrainer un affaissement de la classe moyenne et par là même, une paupérisation de la population ?
En somme, la question transversale de cette chronique est une de celles qui s’imposent et s’imposent encore à nous : saurons-nous être à la hauteur des enjeux écologiques sans pour autant perdre nos acquis sociaux ?
Nous répondons oui, mais à condition de s’y mettre des aujourd’hui !
Bonne écoute
Pour aller plus loin :
L’article de Claire Lecœuvre dans le Monde Diplomatique
Le collectif Travailler Moins
Une conférence d’Alain Supiot sur le travail au XXIe siècle
Présentation des entreprises à but d’emploi et des emplois qu’elles créent
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